" C'est du Napoléon III Majesté"
Il ne manquait pas de panache, ni de répartie ce Charles Garnier, lauréat du concours d'architecture, au détriment de Viollet-le-Duc, le préféré de l'impératrice Eugénie. Alors qu'elle manifestait sa mauvaise humeur en demandant quel style non identifiable il avait donc choisi pour son opéra, Garnier eut ce trait de génie:
" C'est du Napoléon III Majesté ", l'impératrice en resta coite.
Avec ce théâtre qui porte son nom, Garnier a donné à la bourgeoisie du Second Empire une architecture rêvée où parader, un écrin de marbres , d'ors et de pourpre pour se mettre en scène.
La salle et ses spectacles étaient secondaires, le spectacle primordial c'était l'arrivée et la montée des marches. Rotondes, foyers, loges et arrières-loges, tout fut conçu pour choyer ce public avide de faste et de reconnaissance.
Et puis l'opéra Garnier , c'est aussi un fantôme né sous la plume de Gaston Leroux , des légendes, des ruches et des scandales esthétiques...
la salle et le grand lustre
Si vous aussi vous voulez monter les marches, admirer le plafond de Chagall et le collier de perles, savoir si oui ou non coule une rivière sous l'opéra ...inscrivez-vous par e-mail à Contact et retrouvons-nous à 13h45 dans l'entrée située à l'angle de la rue Auber et de la rue Scribe ( sur le côté gauche quand vous êtes face à l'opéra ).
Le coût de la visite est de 17 € incluant le billet d'entrée au palais Garnier et donnant accès à l'expo temporaire Verdi et Wagner que vous pourrez visiter ensuite.
A bientôt
Sylvie