St Eustache, l'église des halles, a une longue tradition musicale. On y trouve le plus grand orgue de France et  c'est là que Berlioz fit jouer son Te Deum pour la première fois, en 1855.

Liszt suivit, avec sa messe solennelle l'année suivante.

Le compositeur Jean-Philippe Rameau y fut inhumé ainsi qu' Anna Maria Mozart, la mère de Wolfgang, décédée au cours d'une tournée européenne de son fils.

Mais le plus remarquable des monuments funéraires n'est pas celui d'un musicien. C'est celui de Colbert, le ministre de Louis XIV, ancien paroissien de St Eustache.

Sa veuve sollicita les meilleurs  artistes du temps et Charles Le Brun le conçut avant d'en confier la réalisation aux sculpteurs Coysevox et Tuby, tous engagés, aux côtés de Colbert, au service du roi .

St Eustache commémore aussi un évènement qui changea profondément le paysage du coeur de Paris, le déménagement du siècle: le départ des halles .

A bientôt pour de nouvelles balades virtuelles.

Sylvie

Louis XIV par Le Bernin

Cette statue est dans la cour du Louvre, devant la pyramide . Elle est la copie d'un original prévu pour le château de Versailles.  Le sculpteur italien du XVIIème siècle, super star à Rome, avait été invité à la cour pour réaliser cette effigie équestre d'un roi jeune, conquérant comme un Alexandre le Grand .

Traité comme un chef d'Etat, Gian Lorenzo Bernini fut consulté aussi pour un projet de nouvelle façade au Louvre. Ni le projet architectural, ni la statue ne trouvèrent grâce au yeux de Louis XIV. L'artiste fut remercié et largement rémunéré et sitôt le sculpteur italien reparti, la statue fut reléguée tout au fond du parc.

A bientôt

Sylvie

Hector Guimard, architecte, a marqué durablement le paysage parisien. Il a remporté le concours de la construction des édicules du métro  et parsemé la ville  de structures adaptées à l'espace disponible pour chaque station. Grandes marquises de verre ou graciles tiges de fonte, le métro à la Guimard est devenu iconique au même titre que le pont Alexandre III ou la butte Montmartre.

Outre le métro, Guimard a construit à Auteuil, quartier en pleine construction au début du XXème siècle, des hôtels particuliers et des immeubles.  

Très novateur, mélangeant les matériaux, les ornementations, et pliant le métal en ligne coup de fouet, Guimard a tout conçu, jusqu'aux poignées de porte, tapis d'escalier et papiers peints .

L'immeuble fut primé au 1er concours de façades de la ville de Paris en 1898  mais son originalité ne fit pas l'unanimité , et le Castel "Dérangé" fut un objet de moquerie.

Hector Guimard avait aussi conçu un alphabet de style Art Nouveau pour les plaques de rue du quartier d'Auteuil.

 A bientôt pour une promenade réelle dans le quartier d'Auteuil , dès que ce sera possible.

Sylvie

A bientôt

Sylvie

C'est l'une des vitrines les plus saisissantes de Paris. Car Julien Aurouze vend, depuis 1872, des pièges et de la mort-aux-rats sous diverses formes. Et pour démontrer l'efficacité de ses produits, il exhibe des trophées, qui font frissonner les passants et crépiter les appareils photos.

Située à l'angle du boulevard Haussmann et de la rue Tronchet, cette belle boutique fondée en 1864 par un certain Monsieur Garland, vendait à l'origine des objets en écaille et en ivoire.

Le décor actuel, classé Monument historique, date de 1910: tortues et éléphants de bronze sur fond de marbre jaune.

A bientôt pour d'autres découvertes

Sylvie