Avec sa vue imprenable sur la Tour Eiffel, c'est l'un des lieux les plus visités et photographiés de Paris. Aménagée pour l'exposition de 1937 l'esplanade du Trocadéro en est alors l'entrée d'honneur.
L'exposition de 1937 se prépare dans le contexte de crise économique qui a suivi le krach de Wall Street en 1929. Prévu dès 1934, le projet d'une nouvelle exposition s'est enlisé puis a été revitalisé par l'arrivée au pouvoir du Front Populaire.
Pour aménager cette esplanade et construire les bâtiments que l'on connait aujourd'hui, il faut d'abord démolir l'ancien Trocadéro, palais byzantino-mauresque, grande salle des fêtes et vestige de l'exposition de 1878.
Le nouveau palais du Trocadéro ou palais de Chaillot est construit pour durer, ce n'est pas une construction éphémère liée à la durée de l'exposition.
Du plus pur style années 30, de grande ampleur, aux références classiques, il est l'oeuvre des architectes Azema, Carlu et Boileau.
L'esplanade et les jardins sont conçus comme une galerie de sculptures.
Aujourd'hui le palais de Chaillot est occupé par un théâtre et trois musées.
A bientôt
Sylvie
Ancestrales, elles ont pignon sur rue depuis un siècle ou plus.
En voici deux, qui répondent à deux de mes péchés mignons: le goût des livres et du chocolat.
La librairie Jousseaume est installée dans la galerie Vivienne depuis 1826, quasiment depuis la construction de ce passage couvert dont elle est l'un des atouts-charme. On y trouve des livres d'occasion, trésors à tous les prix pour amoureux des livres.
La boutique- atelier déménage ici depuis la la rue St Dominique en 1817.
Sulpice Debauve travaille le chocolat depuis 1779. Il est pharmacien de profession, établi au faubourg St Germain et il met au point les premiers chocolats à croquer dans lesquels il mélange un remède contre le mal de tête. La reine Marie-Antoinette les apprécie et ces chocolats de remèdes deviennent les pistoles de Marie-Antoinette. Sa renommée et sa fortune sont faites.
Le chocolat s'adaptant à tous les changements de régime...politique, Debauve, dorénavant associé à son neveu JB Gallais, traverse la Révolution, obtient le brevet de chocolatier du premier consul Napoléon Bonaparte, et en 1807 lance les croquamandes, les préférés de Napoléon. Là encore il innove puisque , pour la première fois dans l'art du chocolat, il associe des fruits secs à du chocolat à croquer.
Les chocolats historiques de Marie-Antoinette, Napoléon, Marcel Proust... sont toujours fabriqués et si cela peut vous aider à supporter d'être confinés, le site internet propose des commandes en ligne ( sont-elles toujours possibles en ce moment ? )
Bonne dégustation, bonnes lectures et à bientôt
Sylvie
Bien cachée dans la verdure de son jardin, La Ruche est une cité d'artistes installée dans un ancien pavillon de l'exposition universelle de 1900 planté sur un lopin du XVème arrondissement.
C'est le sculpteur Alfred Boucher ( 1850-1934), qui devenu riche et célèbre, achète aux enchères le pavillon des vins de Gironde construit par Gustave Eiffel. N'oubliant pas ses débuts difficiles, il a le projet de construire un phalanstère d'artistes. Pour une bouchée de pain, il achète un terrain passage Dantzig, à proximité des abattoirs de Vaugirard et y remonte le pavillon, le surélève de 2 étages et l'agrémente de briques. La rotonde est divisée en 24 ateliers de forme triangulaire surnommés 1/4 de brie.
De célèbres locataires y ont vécu et travaillé: les peintres Chagall, Soutine, Modigliani, les sculpteurs Zadkine, Laurens, Brancusi ...
La Ruche devient un lieu emblématique de la bohême de Montparnasse.
Un théâtre y est ajouté où Louis Jouvet fait ses débuts.
En 1966, à l'abandon après un lent déclin, La Ruche est menacée de destruction . Marc Chagall mobilise artistes et financiers dont René Seydoux pour sauver ce haut-lieu de l'histoire de l'art à Paris. Aujourd'hui propriété de la fondation Seydoux, La Ruche a retrouvé sa vocation et accueille des artistes du monde entier. Des expositions ouvertes à tous y sont régulièrement organisées .
A bientôt
Sylvie
Aujourd'hui, pas de fil directeur, plutôt un butinage de quartier en quartier, en images.
A bientôt
Sylvie
Bonjour à tous,
En attendant de pouvoir à nouveau arpenter Paris le nez en l'air et l'esprit léger, je vous emmène du côté du Grand Palais. Quand il rouvrira, vous pourrez aller voir l'exposition consacrée à Pompéi, mais les vestiges vont devoir nous attendre quelques semaines.
Le Grand Palais a été construit pour l'Exposition Universelle de 1900. Comme le Petit Palais qui lui fait face, il a été construit pour durer. Ce n'était pas une structure éphémère destinée à être démontée après la clôture de l'exposition. Il devait remplacer le Palais de l'Industrie, vestige de l'expo de 1855, situé sur les Champs-Elysées. Son architecture, son décor ont donc été particulièrement soignés.
Trois architectes, impossibles à départager lors de la sélection se sont partagés le chantier: Albert Louvel, Albert Thomas, Henri Deglane.
Le Grand Palais a été inauguré en grand pompe le 1er mai 1900.
Pendant la durée de l'Exposition Universelle, on a pu y visiter l’exposition du centenaire, 1800-1900, où 3073 peintures étaient disposées pour célèbrer l'entrée dans le siècle.
David, Géricault , Manet, Corot, Courbet, Monet, Renoir, Burne-Jones, Zuloaga, Klimt, Hodler, Segantini, Whistler, Picasso, Kupka….
En 1900, même si on maîtrise les nouvelles techniques de construction de métal et verre, il semble toutefois nécessaire de cacher la structure par un habillage traditionnel de pierre, avec des décors sculptés, en bronze, en pierre, en mosaïque... Les titres des oeuvres nous semblent tellement pompeux : il fallait faire sérieux car le Grand Palais est un établissement de prestige, édifié à la gloire de l'Art Français.
Le Grand Palais a ensuite accueilli les très prestigieux salons de l'automobile et de l'aéronautique, jusqu'en 1962, mais aussi le salon des arts ménagers, le salon du livre, etc...
Depuis 1971, on y voit des expositions de peinture. c'est une initiative d'André Malraux.
Voilà pour aujourd'hui, à bientôt
Sylvie
Bonjour à tous, lecteurs du blog, visiteurs réguliers et occasionnels,
Aujourd'hui, une fois n'est pas coutume, un article qui ne vous propose pas de venir vous promener avec moi .
Nous allons devoir patienter quelques semaines, parce que je ne veux pas inviter ce virus (plutôt joli au demeurant quand on le voit en modélisation numérique...) à mes visites et promenades. Il se promène déja bien assez, non ?
En attendant de pouvoir reprendre normalement nos balades, je vous prépare des circuits inédits et je publierai des photos qui vous emmèneront virtuellement en visite dans Paris. Pas question de se passer de beauté, d'art ou d'histoires....tous indispensables.
A très vite,
Sylvie
Ancien quartier des ébénistes et des menuisiers, le faubourg St Antoine est aujourd'hui constitué de cours fleuries et de passages pavés au charme fou, qu'il faut aller découvrir derrière la grande et bruyante rue du Faubourg St Antoine.
Je vous y raconterai l'histoire des métiers du bois, favorisée par l'abbaye St Antoine. De ce quartier, des mains de ses artisans, sont sortis les chefs-d'oeuvre qu'on admire aujourd'hui dans les musées .
Je vous raconterai aussi les évènements historiques liés au quartier car le faubourg fut à l'avant-garde de toutes les révoltes. C'est ici également que fut mise au point la machine aérostatique de Montgolfier.
Je vous donne rendez-vous jeudi 19 mars à 14h au métro Faidherbe-Chaligny. La balade nous emmènera jusqu'à la place de la Bastille et dure 2 h environ.
Si cette belle balade vous intéresse inscrivez-vous au préalable à la rubrique commentaires ou contact sur ce blog.
Prix : 15 €
A bientôt
Sylvie
Comment occuper les enfants pendant une semaine de vacances pluvieuse ?
Toutes les informations dans l'article précédent: Montmartre pour les enfants.
A bientôt
Sylvie